mardi 9 novembre 2010

143 ter - "Notre Île" du Saut Hermina avec Maïkel.


Ce matin, nous partons en forêt rejoindre une crique pour pêcher l'aïmara. C'est un poisson carnassier qui peut atteindre 1m40 et 45 kgs.




C'est par ici que nous allons pénétrer "dans la jungle" !

1h de marche et 2 semelles de chaussures perdues plus tard, nous arrivons à la crique. Maïkel met une demi heure quand il est seul !!


 Maïkel ramène deux aïmaras.






La résistance de ce poisson est incroyable. Il a fallit repartir à l'eau deux fois bien longtemps après sa capture.

Petite séance "frisson". Maïkel nous a laissé à la crique pendant qu'il partait pêcher son deuxième aïmara et au bout d'un certain temps, qui nous a paru bien long, nous nous sommes crus "abandonnés". Que lui est-il arrivé ? Pourquoi ne répond il pas à nos appels ? Comment allons nous faire ? Nous sommes incapables de retrouver notre chemin. En suivant la crique, il nous faudrait plus d'une journée pour rejoindre le Maroni au niveau d'Apatou, . En plus, il nous avait dit que plus personne ne venait dans ce coin. Plus de pêcheurs, plus de chasseurs....
OUF ! LE REVOILÀ !


Un petit apéro et un bon déjeûner sur "Maïkel Island" nous  retapent.
Ensuite, re-baignades et sieste-hamac. C'est le bonheur. Un peu de pêche "au petit" autour de l'île et il nous faut rentrer.

Donc, il nous faut repasser le "saut Hermina". A l'aller, aucun problème, beaucoup d'eau, pas de dénivellé.
Mais au retour...
(cliquez sur ce petit film pour passer le saut avec nous et vous verrez comment ça se passe parfois en sachant que c'est quelque fois beaucoup plus dur que ça en saison sêche)


 L'aventure, c'est l'aventure !!!!!!!!!!!!!!! Même si elle n'est pas bien grande !!!!!!!!

Ah, j'ai oublié les suites du WE. Nous avons encore été dévorés par des poux d'agoutis. 

Pou d'agouti (animal)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.











Le pou d'agouti est le nom vernaculaire Guyanais d'un acarien local, de la famille des Trombiculidae et proche des aoûtats.
On en rencontre les larves dans l'herbe et à l’extrémité des feuillages, attendant qu'un animal les frôle. Elles se laissent alors emporter se fixent à sa peau pour se nourrir de sang. Elles sont alors responsables d'érythèmes très prurigineux. D'une taille de 0,2 mm, elles apparaissent comme de petits points rouges vifs au milieu d'une lésion maculo-papuleuse aux zones de frottement et au niveau des plis. La démangeaison peut être intense jusqu'à empêcher le sommeil et dure généralement une semaine. L'animal ne reste que quelques jours en place puis se détache par lui-même pour finir son cycle de vie dans le sol. Le prurit demeure cependant plusieurs jours après son départ. Les lésions sont de moins en moins importantes à chaque épisode ; il existe une désensibilisation progressive variable suivant chaque individu. (Il y a de l'espoir !!! )
Il est possible d'extraire les larves à l’aide d'une aiguille ou d’un ongle. L’huile de Touloucouna (Carapa) est un bon moyen de prévention. On trouve également en pharmacie Elenol® (lindane), Ascabiol®, etc. Les antihistaminiques ont une action très modérée. Une corticothérapie locale faible peut être proposée.
On ne connaît pas de maladie transmise par le biais de la piqûre de ces acariens.




Grattouille assurée pendant 4 jours !!!! Où nous ont-ils trouvés? Dans la crique, dans la forêt, lors de notre pique nique de samedi midi sur notre îlot de sable ? Nous ne le saurons jamais. Ce n'est pas grave. Mais je crois que samedi, je vais demander à des amérindiens de me trouver de l'huile de Carapa. C'est ce qu'ils utilisent, eux, en prévention.


15 jours après. Suite de l'histoire: Je n'ai toujours pas réussi à me débarrasser de ces affreuses petites bêtes, malgré le citron, l'Elenol, l'Ascabiol, l'alcool...
... Et je n'en ai pas que sur la cheville...
Par contre, je viens de trouver en pharmacie et c'est tout nouveau, un spray " REPULS' " contre les poux d'agoutis, les aoûtats et les tiques. Je ne vais pas manquer d'en mettre lundi pour notre prochaine sortie...

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